Pas de trêve jusqu’au retrait !
17 décembre, Besançon plus de 6000 manifestants, 2000 à Montbéliard et près de 300 à Pontarlier.
Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.
Nous appelons à :
– un rassemblement vendredi 20 décembre à 9h devant l’hôpital Saint-Jacques
– une action péage gratuit à Valentin, vendredi 20 de 16h30 à 18h
– une opération "cadeaux du Père Noël" samedi 21 à 14h, place de la Révolution
– une distribution de tracts à la population lundi 23, place Pasteur, de 11h à 15h.
Communiqué intersyndical national du 17 décembre 2019
Ce mardi 17 décembre à l’appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l’ensemble du territoire.
Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une
majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d’un autre projet pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.
Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.
Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c’est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.
Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.