Rythmes scolaires

, par udfo25

Force-Ouvrière en première ligne contre la réforme Peillon (et non payons !) et sur les rythmes scolaires.

La réforme de loi Peillon sur la refondation de l’école touche les enseignants, les personnels de l’état et de la territoriale, et bien sure les usagers.

La réforme sur les rythmes scolaires, sous l’apparence de "l’intérêt de l’enfant" , révèle un enjeu dans un tout autre but, celui de la territorialisation de l’école, sa dénationalisation.

D’une part les élèves n’auraient pas de journée allégée, mais une demi journée en plus.

Certaines mairies envisagent le samedi matin à la place du mercredi, poussant ainsi les parents d’élèves que ce calendrier dérange, à inscrire leurs enfants dans les écoles privées non concernées par cette réforme. La laïcité que défend notre organisation syndicale est remise en cause.

D’autre part, il est demandé aux mairies de prendre en charge les élèves 3 heures par semaine, dans le cadre d’un Projet Éducatif Territorial, où les horaires d’enseignement seraient donc arrêtés par les mairies, plaçant les enseignants de fait sous double tutelle, nationale et locale.

Cet engagement implique en plus, soit un coût budgétaire des communes en termes de personnels ce qui risque de provoquer une augmentation considérable des impôts locaux, soit la non prise en charge des élèves par les petites communes sans moyens, les parents devront donc payer la garde de leur enfants.

Dans les deux cas, chaque salarié en sera pour ses frais, parents d’élève ou pas.

(Contribution de Laurence Striby du SNUDIFO)

Consultez içi la carte des villes qui appliqueront la réforme des rythmes scolaires en 2013 ou 2014 (source Le Monde)